LE SALARIE NE PEUT ETRE LEGITIMEMENT PRIVE DE L'ACCES AUX INFORMATIONS QUI LUI SONT NECESSAIRES POUR ASSURER LA DEFENSE DE SES DROITS SALARIAUX

Publié le par blog-du-syndicaliste-anonyme

Par un arrêt du 30 septembre 2010, la Cour d'appel de DOUAI a considéré, dans le cadre d'une requalication de contrats temporaires en contrat à durée indéterminée à l'encontre de l'entreprise utilisatrice, que "[l'entreprise utilisatrice devenu l'employeur du salarié] n'a pas voulu communiquer à sa salariée les documents qu'elle lui réclamait le 27 février 2009 pour effectuer cette vérification.

Or Madame X ne peut être légitimement privée de l'accès aux informations qui lui sont nécessaires pour assurer la défense de ses droits salariaux dont il revient à la présente juridiction d'assurer le respect.

En application des articles 138 à 142 du code de procédure civile, il y a donc lieu de faire droit à la demande de Madame X tendant à ce que la Cour ordonne sous astreinte la communication par la [société] des pièces suivantes :

- accords salariaux intervenus dans l'entreprise au cours des années 2004 à 2008 incluses ou à défaut des procès-verbaux d'échec des négociations ;

- bulletins de salaire des mois de décembre 2007 et 2008 de Mesdames A, B et C" : CA DOUAI, 30 septembre 2010, n° 10/00712.                    

Publié dans DROITS DE LA DEFENSE

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